Les Villages du Vaucluse

LOCATION DE VACANCES DANS LE VAUCLUSE

Buisson

Dominant la vallée de l’Aygues, le village est entouré de vignobles, forêts et garrigues qui lui auraient donné son nom.

Les anciennes halles, les remparts (1590), le campanile (tour surélevée au XVIIIème siècle), l’église Saint Pierre aux liens (XIIIème – XVIIème siècles) : ancienne Notre Dame des Bois – et son clocher –tour interpellent sur l’histoire de ce lieu.

Commanderie templière fondée en 1137, Buisson fut tour à tour possession des Hospitaliers, du Saint-Siège puis assujettie à différents seigneurs.

Elle a souffert des guerres de religion (durant cette période, les protestants de Nyons envahissent le village et volent la cloche de l’Église qu’ils ne restitueront que cent ans plus tard).

Avec en tête ce passé presque millénaire, rendez vous derrière l’église pour admirer depuis l’ancien cimetière le superbe panorama sur la vallée de l’Aygues.

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Cairanne

A deux pas des villes historiques que sont Vaison la Romaine, Orange et Valréas, le vieux village, situé sur un promontoire, offre au regard une immensité de vignes ainsi qu’une vue imprenable sur les vallées d’Aygues, d’Ouvèze et du Rhône.

Un ossuaire d’époque néolithique atteste d’une présence humaine ancienne sur ce lieu.

C’est surtout à l’époque romaine que le site prend de l’importance. Un quartier du village a révélé des fûts, des bases de colonnes et également des monnaies et une figurine de Jupiter. Dans un autre quartier, des débris d’amphores et une statuette de bronze ont été découverts.

Au Moyen age, le petit village fortifié de Cairanne appartient successivement aux Templiers, puis aux Hospitaliers et enfin aux Papes. Le souverain pontife se réserve la dîme annuelle qui s’élevait alors à douze tonneaux de Cairanne !

Les Jardins de Cairanne : Neuf jardins créés par des concepteurs sur des thèmes tels que « Invitation à copier » ou « Jardin refuge » ponctuent une promenade qui relie le vieux village au centre (Vigne pédagogique, jardins des aromatiques, aires de pique-nique).

Au pied du belvédère, la chapelle ND de la Vigne et du Rosaire possède des vitraux modernes remarquables (construction entre 1958 et 1961).

Crestet

Dominé par les ruines vertigineuses d’un des plus vieux châteaux du Comtat (IXème siècle), ce village médiéval s’étale sur une crête d’où il tire son nom. Vous pouvez admirer un point de vue panoramique sur la plaine de l’Ouvèze, les Dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux.

Le petit village médiéval renferme des calades escarpées accessibles à pied, des passages sous voûtes, des arches de pierres et de belles demeures Renaissance admirablement restaurées. La belle fontaine (1843), le lavoir et le vieux puits témoignent encore de la vie quotidienne d’autrefois.

Aujourd’hui, le château, racheté et restauré, est une propriété privée. Magnifique et imposant, vous pourrez l’admirer tout à loisir de l’extérieur.

L’église paroissiale Saint Sauveur et Saint Sixte (XIème)se dresse avec ses maisons regroupées autour de l’édifice comme pour se protéger. D’origine romane, reprise à plusieurs époques, elle offre des aspects à la fois gothique et renaissance. Une partie de sa muraille est constituée par le rocher contre lequel elle s’appuie. Le porche d’entrée se poursuit par un clocher-tour haut de 18 m.

N’oubliez pas, au cours de votre promenade, les petites chapelles comme la chapelle Notre-Dame de l’Annonciade (1545), ou, au cimetière, la chapelle dédiée à Marie Immaculée (1855).

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Faucon

Petit village perché sur une colline avec un magnifique panorama sur les Préalpes et le Mont Ventoux. Ancienne cité fortifiée, les maisons sont construites en pierre du pays, et cette unité architecturale donne beaucoup de cachet au village.

L’église paroissiale Saint-Germain, d’une date inconnue, a été restaurée en 1668 et 1677 comme l’attestent les dates inscrites à l’intérieur.

Vous apercevrez au-dessus de la place des Tilleuls, à côté de l’église, la rue du Belvédère qui vous mènera devant une arche médiévale qui surplombe la vallée et encadre une très belle vue sur la face nord du Mont Ventoux.

Le bourg possédait son rempart dont restent des tours en ruines que l’on aperçoit en regardant vers le Ventoux.

 

Diverses chapelles sont à découvrir comme la chapelle Notre Dame des Sept Douleurs, qui fut construite en 1644 et restaurée en 1850, et la chapelle de Sainte Colombe qui présente une pierre portant la signature de l’artisan tailleur de pierres UGO.

A ne pas manquer la balade du Pont du Gournier, à la sortie du village pour les véritables amoureux de la nature.

Dans la forêt, au quartier de la Montagne, quelques belles bories. Plusieurs sentiers ont été aménagés.

Gigondas

Gigondas, ce petit village au grand nom est situé dans le Haut Vaucluse au pied des dentelles de Montmirail. A cette halte incontournable pour les amateurs de ce cru connu dans le monde entier correspond un village de 550 habitants. Au temps des romains le village s’appelait «Jocunditas» ce qui veut dire joie allégresse.

La région est passée à la monoculture de la vigne après les gelées de 1929 et 1956 qui détruisirent les oliviers centenaires. Réclamée dès 1924, l’appellation d’origine Gigondas a été obtenue en 1971. La vigne couvre ici 1.200 ha et plus de cinq millions de bouteilles sont commercialisées chaque année. Ce sont des vins puissants et généreux, charpentés et équilibrés.

Bien installé au bas d’une colline, Gigondas prend forme en dessous de son église qui domine tout le vignoble de Gigondas et offre depuis son parvis une vue panoramique superbe. Les dentelles de Montmirail qui sont sur le territoire de Gigondas, se dessinent en toile de fond de la commune et offrent de nombreuses randonnées à faire. A droite du village, sur une petite butte, la chapelle Saint-Côme offre un joli point de vue.

 

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Vous pouvez grimper par de belles ruelles et venelles bordées de maisons en pierres pour arriver enfin à l’église paroissiale Ste Catherine avec sa belle façade du XIV°. Vous admirez au passage la vue qui s’étend sur la région et va jusqu’aux Cévennes. A côté de l’église vous pourrez visiter les Hospices, vous y accéderez par un sentier en escalier ponctué de 21 sculptures monumentales créées par des artistes contemporains.
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Malaucène

Situé au pied du Mont Ventoux, Malaucène est un village aux nombreux atouts : Un village médiéval, un cours ombragé par des platanes, de nombreux commerces, sa source du Groseau, ses monuments classés et bien d’autres choses à découvrir…

La vieille ville est en partie entourée d’un remarquable cours planté d’immenses platanes plusieurs fois centenaires.

Malaucène n’a conservé de son enceinte fortifiée que quelques portes dont la porte Soubeyran qui parait-il faisait jadis office de gibet pour la pendaison publique des criminels. Dans la première moitié du XIV° siècle Malaucène abritait la résidence d’été du pape Clément V. Il marqua la ville de son empreinte à travers l’église Saint Michel et Saint Pierre qu’il fit ériger en 1309 sur l’emplacement d’un ancien temple. En la visitant, vous serez étonnés par son aspect fortifié avec mâchicoulis, casemates et autres accessoires de guerre (assez rare pour un édifice religieux) ainsi que par son mélange de style roman et gothique. Vous remarquerez à l’intérieur son orgue à buffet en bois doré (1639), sa chaire entièrement sculptée et son curieux banc de pierre, long de 41,77 mètres, certainement le plus long de France.

La chapelle du Groseau située à quelques km sur la D97 en direction du Mont Ventoux est le dernier vestige d’un monastère datant du VII° détruit par les Sarrasins puis reconstruit au XI°, le pape Clément V y fit de nombreux séjours.

En vous baladant dans les rues de Malaucène, vous pourrez admirer de belles demeures du XVIe au XVIIIe siècle, de vieilles fontaines, des lavoirs. Sur le cours Isnards se succèdent restaurants, terrasses de café, hôtels ainsi que de nombreux commerces.

C’est ici, que tous les mercredis, le marché s’installe. Une occasion pour y acheter, les fameuses cerises du Ventoux, «blanches», «burlats» ou «coeur de pigeon» qui ont fait sa réputation mais aussi asperges, abricots et autres produits du terroir.

Roaix

Accroché au flanc d’une colline, le village eût un rayonnement important grâce aux Templiers qui créèrent, en 1137 une commanderie. L’ancien village se situe sur les hauteurs avec son château, propriété privée, entouré d’un parc remarquable.

Le château a probablement été construit au XIV siècle sur les restes des fondations de la caserne des Templiers. Jusqu’à la Révolution, plusieurs seigneurs l’habitèrent dont la famille De Vaesc.

Ce qu’il reste de l’antique ensemble construit par les Templiers se trouve sur la route de Villedieu au lieu-dit « les Crottes »

De nos jours, il ne subsiste que l’abside de la chapelle des Templiers qui porte le nom de Notre-Dame-des-Crottes. Cette jolie chapelle, éloignée du village, n’est plus utilisée pour le culte et appartient au domaine privé.

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A proximité, se trouvait l’ancienne maison du Temple avec plusieurs grottes ou caves voûtées en plein cintre et creusées en sous-sol dans le safre. Dans la cour, le fronton de la fontaine n’est plus qu’un fragment de table d’autel en marbre avec des feuilles et une colombe qui remonte au VIème siècle.

Sur la colline des Hautes-Granges, Roaix fit élever après l’épidémie de 1629, une chapelle en l’honneur de Saint-Roch. La construction d’un château d’eau en 1932 l’a intégralement détruite.

L’église paroissiale actuelle est dans le village et jouxte le château. Son originalité est d’être construite directement sur le safre, sans fondation et d’avoir une abside orientée à l’ouest, contrairement aux autres églises qui sont orientées à l’est.

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Séguret

Le village de Séguret, classé parmi les plus beaux villages de France, offre ses ruelles en calade (en pente et pavées de pierres) pour une flânerie à l’ombre de ses vieux murs dans une atmosphère où le temps semble s’être arrêté.

Accroché à la colline en position dominante sur fond de Dentelles, il offre des perspectives magnifiques sur les paysages.

Bâti au Xème siècle avec ses maisons serrées derrière les remparts, gage de sécurité dans ces périodes agitées, il tira son nom du mot provençal “segur” (“securitas” en latin).

Orienté à l’ouest, il offre une vue imprenable sur les couchers de soleil.

Aujourd’hui il s’offre aux regards dans l’aspect qu’il avait au XVIIIème siècle, époque à laquelle le rempart portant le chemin de ronde a été abaissé pour permettre l’agrandissement des maisons et de leurs ouvertures.

On peut admirer les deux portes donnant accès au village, nommées portail de la Bise au nord, et portail Neuf au sud. Parmi les attraits du village, citons encore la rue des Poternes, la fontaine des Mascarons, le Beffroi, la chapelle Sainte Thècle, la rue du four, l’église Saint Denis, le lavoir, la place des Arceaux.

Une promenade escarpée mène au sommet de la colline, où demeurent les vestiges de la tour et des remparts qui rejoignaient le village, offrant des points de vue remarquables sur le paysage.

Villedieu

Accroché au flanc d’une colline, le village eût un rayonnement important grâce aux Templiers qui créèrent, en 1137 une commanderie. L’ancien village se situe sur les hauteurs avec son château, propriété privée, entouré d’un parc remarquable.

Le château a probablement été construit au XIV siècle sur les restes des fondations de la caserne des Templiers. Jusqu’à la Révolution, plusieurs seigneurs l’habitèrent dont la famille De Vaesc.

Ce qu’il reste de l’antique ensemble construit par les Templiers se trouve sur la route de Villedieu au lieu-dit « les Crottes »

De nos jours, il ne subsiste que l’abside de la chapelle des Templiers qui porte le nom de Notre-Dame-des-Crottes. Cette jolie chapelle, éloignée du village, n’est plus utilisée pour le culte et appartient au domaine privé.

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